RSI et LMNP – Ce qui change ! – Ce que les médias ne savent pas !

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La fiscalité de la location courte durée a évolué depuis le 01/01/2017, en particulier avec le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017.
Désormais, au dessus de 23000 euros de chiffre d’affaire (loyer), l’administration fiscale considère que l’activité est professionnelle et est assujettie aux cotisations sociales.
Cette loi a été surnommée « Loi RSI » et a fait l’objet de nombreux articles dont les auteurs ne maîtrisaient pas leur sujet.
Je vous propose de voir dans cette vidéo de quoi il retourne exactement.

Si vous avez des questions à propos de cette loi, laissez-moi un commentaire ci-dessous.

Transcription

Bonjour à tous ! Ici Sébastien, auteur du blog louer-en-courte-duree et spécialiste de la location courte durée. Je vous souhaite la bienvenue dans cette nouvelle vidéo dans laquelle je vais tout vous expliquer de la fiscalité de la location courte durée, en particulier en ce qui concerne le RSI.

Alors, depuis le 1er janvier 2017, la fiscalité de la location courte durée a changé, en tout cas pour les personnes qui font un chiffre d’affaire supérieur à 23000 €. Cette nouvelle loi de financement de la sécurité sociale a fait les choux gras de la presse. Il y a énormément d’articles qui sont sortis sur le sujet et surtout, énormément d’articles qui racontent énormément de bêtises. Ce que je vous propose de voir dans cette vidéo, c’est justement qu’est-ce qui a changé sur la fiscalité de la location courte durée depuis le 1er janvier 2017.

Alors, ce qu’il faut voir maintenant à propos de la location courte durée, c’est qu’il y a deux niveaux de location courte durée.

#1 : CA LMNP < 23000 €

Dans un premier temps, les personnes qui vont faire un chiffre d’’affaire inférieur à 23000 €, c’est-à-dire les personnes qui vont encaisser moins de 23000 € de loyer et puis, les autres personnes, celles qui vont avoir un chiffre d’affaire supérieur à 23000 €.

Et désormais, l’administration fiscale considère que toutes les personnes qui ont un chiffre d’affaire supérieur à 23000 € exercent cette activité de location courte durée de manière professionnelle.

Alors, avant qu’on s’attaque au vif du sujet, c’est-à-dire avant qu’on regarde la fiscalité supérieure à 23000 €, regardons ce qu’il en est inférieur à 23000 €.

Dès l’instant où vous faites de la location courte durée inférieure à 23000 €, vous êtes assujettis aux mêmes « impôts » que la location meublée traditionnelle. C’est-à-dire que vous allez payer des impôts sur vos revenus locatifs en fonction de votre tranche marginale d’imposition. Et là-dessus viennent se rajouter des prélèvements sociaux qui sont à hauteur de 15,5 %.

Alors, comment est calculée votre assiette d’imposition ? Elle va dépendre du régime fiscal que vous avez choisi. Soit vous êtes au Micro-BIC avec un abattement de 50 %, auquel cas votre assiette d’imposition sera calculée sur 50 % de vos revenus locatifs. Si vous avez choisi l’option Micro-BIC mais que votre logement est classé, c’est-à-dire qu’il est classé une étoile, deux étoiles, ou trois étoiles…, vous allez avoir un abattement de 71 % sur vos revenus locatifs, c’est-à-dire que votre assiette d’imposition ne correspondra qu’à « à 29 % » de votre chiffre d’affaire, mais si vous avez fait le choix du réel simplifié, auquel cas il va falloir plutôt faire appel à un expert-comptable et le but, c’est d’avoir votre assiette d’imposition la plus réduite possible, c’est-à-dire de façon à avoir un résultat fiscal négatif de façon à ne pas payer d’impôt.

Alors, grosso modo, comment se calcule ce résultat fiscal ? C’est tout simplement la différence entre les loyers d’un côté, puis la somme des amortissements, des charges que vous allez avoir de l’autre côté.

Alors, qu’est-ce qu’on met dans l’amortissement ? On va mettre l’amortissement de votre bien immobilier que vous allez pouvoir amortir sur 20, 25, 30 ans. Ça, encore une fois, c’est votre expert-comptable qui va le déterminer. Vous allez pouvoir également amortir vos travaux. Vous allez pouvoir également amortir votre mobilier sur plusieurs années. Mais vous allez pouvoir passer en charge tous les achats destinés à votre activité de location courte durée. Donc, ça va être les serviettes de toilettes, le linge de lit, les éléments de décoration… Et encore une fois, l’objectif, c’est d’avoir ce résultat fiscal le plus faible possible, voire négatif, auquel cas vous n’allez payer aucun impôt sur vos revenus locatifs. Donc, ça, c’était pour l’activité de location courte durée inférieure à 23000 € de loyer par an.

#2 : CA LMNP > 23000 €

Maintenant, si vous regardez cette vidéo, c’est peut-être que vous avez envie de faire un chiffre d’affaire plus important que 23000 €, c’est-à-dire que vous souhaitez industrialiser votre activité de location courte durée pour passer en mode business. Et donc, l’administration fiscale considère qu’au-delà de 23000 euros, vous exercez cette activité à titre professionnel et donc, la fiscalité change.

Alors, lorsque je dis la fiscalité change, elle ne change pas en ce qui concerne l’imposition sur vos revenus locatifs, c’est-à-dire que votre assiette d’imposition va être calculée de la même manière que décrite précédemment, à savoir un abattement de 50 % si vous avez choisi l’option Micro-BIC, un abattement de 71 % si vous avez choisi l’option Micro-BIC mais que votre logement est classé une, deux, trois étoiles…ou l’option réel simplifié. Ce qui change au-delà de 23000 €, c’est que désormais, vous n’allez plus payer des prélèvements sociaux mais vous allez payer des cotisations sociales. Et c’est en ce sens-là que change la fiscalité.

Alors, maintenant, lorsqu’on est assujetti aux cotisations sociales, il y a plusieurs régimes d’imposition qui vous sont proposés et donc, plusieurs régimes d’imposition que vous allez devoir choisir en fonction, bien entendu, de celui qui va être le plus avantageux pour vous.

Dans un premier temps, vous pouvez choisir le régime général de la sécurité sociale. Ensuite, vous pouvez choisir l’option RSI et là, vous allez avoir deux options à considérer ou plutôt deux sous options qui vont s’offrir à vous sur la partie RSI : soit le régime de la microentreprise, soit le régime du réel.

Alors, ce que je vous propose maintenant, c’est qu’on voit dans le détail le calcul de ces cotisations sociales en fonction du régime que vous allez choisir.

Alors, on va commencer par le régime général de la sécurité sociale. Et donc là, si vous choisissez cette option, votre chiffre d’affaire va être limité à 82800 € par an. Et vous allez avoir deux sous-catégories selon que votre logement est classé avec des étoiles ou que votre logement n’est pas classé avec des étoiles.

Alors, on va regarder, dans un premier temps, le cas où votre logement n’est pas étoilé. Vous allez pouvoir bénéficier d’un abattement de 60 % sur votre chiffre d’affaire, c’est-à-dire que votre base d’imposition pour les cotisations sociales va être à 40 % de votre chiffre d’affaire et par-dessus ça, on va appliquer un coefficient général de la sécurité sociale qui s’élève à 45 %. Ce qui fait que vos cotisations sociales s’élèveront à votre chiffre d’affaire multiplié par 40 %, multiplié par 45 % et on obtient un total de 18 %. Donc, 18% de votre chiffre d’affaire va être consacré au paiement de vos cotisations sociales.

Alors, maintenant, regardons le cas où votre logement va être classé avec des étoiles. Dans ce cas-là, ça va être fiscalement beaucoup plus intéressant parce que vous allez bénéficier d’un abattement de 87 % sur votre chiffre d’affaire. Donc, votre base de calcul de vos cotisations sociales va être de 13 % de votre chiffre d’affaire et par-dessus ça, on applique toujours le coefficient de la sécurité sociale qui est de l’ordre environ de 45 %. Donc, votre base de cotisation de la sécurité sociale sera égale à votre chiffre d’affaire fois 13 % fois 45 % et on obtient donc 5,85 % au global.

Donc, l’avantage, c’est que le mode de calcul va être très simple. Vous voyez bien ici tout l’intérêt désormais de faire classer votre logement, c’est-à-dire de faire venir les personnes compétentes pour y attribuer une ou deux étoiles parce que le calcul de vos cotisations sociales va être plus faible. Par contre, ce qui est un petit peu dommage avec ce mode de calcul, c’est que vous êtes certains de payer énormément, ou en tout cas une grande partie de cotisations sociales, parce que ces cotisations sociales vont être indexées sur votre chiffre d’affaire.

Alors, regardons maintenant ce qui se passe avec le RSI. Je vous ai expliqué il y a quelques minutes ou il y a quelques instants que vous aviez deux modes, deux options possibles pour le RSI : soit l’option de la microentreprise, soit l’option du régime réel.

On va commencer, dans un premier temps, par l’option de la microentreprise. Là encore, il y a deux catégories selon que votre logement est classé avec des étoiles ou que votre logement n’est pas classé avec des étoiles.

On va, dans un premier temps, prendre le cas du logement qui n’est pas étoilé. Dans ce cas-là, les cotisations sociales s’élèveront à 22,7 % de votre chiffre d’affaire.

Maintenant si votre logement est étoilé, vos cotisations sociales s’élèveront « uniquement » à 6 % de votre chiffre d’affaire.

Donc, on voit bien, encore une fois, ici l’intérêt de faire classer son logement puisque l’assiette de calcul des cotisations sociales passe de 6 % du chiffre d’affaire à 22,7 % du chiffre d’affaire.

Mais l’option qui peut également s’offrir à vous, c’est de choisir l’option du régime réel. Dans cette configuration-là, vous n’êtes pas limité en termes de chiffre d’affaire et vos cotisations sociales ne vont plus être indexées sur votre chiffre d’affaire mais sur votre résultat fiscal. Et donc, tout l’objectif, comme pour le calcul de l’impôt sur le revenu locatif, ça va être de réduire cette assiette d’imposition et c’est tout ça tout l’intérêt du régime réel. Je vous rappelle, donc d’avoir d’un côté, les loyers et de l’autre côté, les charges que vous allez pouvoir déduire.

Alors, si vous choisissez cette option du régime réel pour les cotisations sociales, le premier avantage, c’est que ces cotisations sociales, vous allez pouvoir les passer en charge de votre résultat fiscal et l’objectif, encore une fois, c’est de limiter cette assiette de calcul.

Ce qui fait qu’il peut s’avérer plus intéressant de passer au régime réel, de payer le RSI, plutôt que de choisir l’option du régime général de la sécurité sociale ou de choisir l’option de la microentreprise.

Mais ce qu’il faut savoir, c’est que si votre résultat fiscal est négatif, vos cotisations sociales ne seront pas égales à zéro dans le cas du régime réel mais à 1045 €, qui est le minimum de cotisations sociales lorsqu’on est affilié au RSI. Alors, c’est toujours 1045 € supplémentaires qui n’existaient pas avant le 1er janvier 2017. Pour autant, lorsque vous réalisez de gros chiffres d’affaire, de gros volumes sur la location courte durée donc, je vous rappelle, supérieurs à 23000 €, mais supérieur à 23000 €, ça peut vouloir dire 25000 €, mais 30000 €, 40000 €, 50000 €, 100000 €…Tout l’exercice, tout l’objectif, ça va être de toujours être en déficit fiscal et donc, dans ce cas-là, vous ne paierez que 1045 € de cotisations sociales. Ce qui est peut-être trop pour certains mais un moindre mal par rapport à tout ce qu’a pu publier la presse, tout ce qu’ont pu nous sortir les médias par rapport à cette loi RSI appelé « loi RSI » en ce qui concerne la location courte durée.

Donc, je voulais vraiment partager tout ceci avec vous dans cette vidéo. Vous voyez, il n’y a vraiment pas à avoir peur. La location courte durée peut continuer à s’exercer sereinement. Par contre, il faut maintenant être un petit peu plus vigilent et choisir le régime fiscal qui va être le plus avantageux pour vous.

Donc, je récapitule : ou régime général de la sécurité sociale pour les cotisations sociales mais là votre chiffre d’affaire va être capé à 82800 €. Et donc, si vous choisissez ce régime général de la sécurité sociale, deux branches : soit votre logement est étoilé et auquel cas, vous allez payer grosso modo 5,85 % de cotisations sociales sur votre chiffre d’affaire, soit votre logement n’est pas étoilé et auquel cas vous allez payer environ 18 % de cotisations sociales sur votre chiffre d’affaire.

Si vous choisissez l’option RSI au régime de la microentreprise, vos cotisations sociales, si votre logement est étoilé, vont être égales à 6 % de votre chiffre d’affaire. Et si votre logement n’est pas étoilé, ces cotisations sociales vont être égales à 22,7 % de votre chiffre d’affaire. Mais au-delà d’un certain montant, je pense que le régime le plus avantageux, c’est l’option du régime réel, tout simplement parce que vos cotisations sociales ne vont pas être indexées sur votre chiffre d’affaire mais sur le résultat de votre activité. Et encore une fois, vous l’aurez compris, il va falloir diminuer au maximum le résultat fiscal de votre activité. Mais ça, c’est votre expert-comptable qui se donnera tous les moyens de le faire pour arriver au seuil minimum de 1045 €.

Donc, surtout ne pas avoir peur de cette nouvelle loi RSI, il y a des moyens pour minimiser les cotisations sociales. Mais ça, comme dans toute activité, comme dans tout business, et de toute façon, au-delà de 23000 €, votre activité de location courte durée doit être considérée comme un business, une activité à temps plein.

Voilà ! Écoutez, j’espère que cette vidéo vous aura permis d’y voir plus clair en ce qui concerne cette nouvelle loi de financement de la sécurité sociale et l’impact qu’elle peut avoir sur l’activité de location courte durée. Si tout n’est pas clair, n’hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires juste en dessous de cette vidéo, j’y répondrai avec grand plaisir.

Donc, si cette vidéo vous a plu, n’hésitez pas à la liker. N’hésitez pas à la partager surtout avec des personnes qui sont un petit peu inquiétées par l’arrivée du RSI. Vous l’avez vu, il n’y a aucune raison de s’inquiéter avec l’arrivée de ces cotisations sociales.

Alors, si vous souhaitez en savoir plus sur l’immobilier et la location courte durée, n’hésitez pas à me suivre sur mon blog louer-en-courte-duree ou à vous abonner à ma chaîne YouTube. Ça vous permettra de rejoindre une communauté de plusieurs milliers de personnes passionnées d’immobilier et de location courte durée.

Et puis, si vous souhaitez en savoir davantage, n’hésitez pas à télécharger gratuitement les deux e-books que j’ai rédigés : « Convaincre la banque, Mode d’emploi » et « Doubler son salaire avec la location courte durée. »

Pour télécharger ces e-books, c’est très simple : il suffit de cliquer sur le petit « i » qui va apparaître en haut à droite de cette fenêtre. Et puis, si vous vous trouvez sur YouTube, je vous mets les liens de téléchargement dans la description juste en dessous de cette vidéo.

Voilà ! Écoutez, je vais vous quitter pour aujourd’hui ici. Puis, on se retrouve très, très rapidement pour une nouvelle vidéo sur louer-en-courte-duree.

À très bientôt ! Ciao !


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45 commentaires

  1. Bonjour Sébastien,

    À quoi correspond un logement classe une étoile ? Qui fait se classement ?

    Peut-on changer de régime RSI d’une année sur l’autre ?

  2. Bonjour,

    Merci Sébastien pour cette vidéo.
    Petite question : dans le cas ou l’on dépasse les 23 000 € les 15,5% de prélèvement sociaux disparaissent de fait ?

    Merci

    • Sébastien on

      Oui, 15,5%, ce sont les prélèvements sociaux.
      Au delà de 23000 euros, plus de prélèvements sociaux, mais des cotisations sociales.

  3. Aller je me lancer pour une petite simulation avant / après avec une hypothèse de TMI à 14% pour un CA de 23001 € annuels.

    Aller hop !

    AVANT LOI:
    Calcul assiette impôts: 23 001 x 0,29 = assiette de 6670€
    Impôts : 6670 x 0,14 = 933 € (hypothèse TMI à 14%)

    Calcul assiette prélèvement sociaux: la même que pour les impôt soit 6670€
    Prélèvements sociaux: 6670 x 0,155 = 1033

    TOTAL A PAYER AVANT LOI: 1966 €

    APRES LOI (hypothèse Régime Général)

    Calcul assiette impôts: 23 001 x 0,29 = assiette de 6670€
    Impôts : 6670 x 0,14 = 933 €

    Calcul assiette prélèvement sociaux: 23001 x 0,13 = assiette de 2990
    Cotisations sociales sécurité sociale: 2990 x 0,45 = 1345 €

    TOTAL A PAYER APRES LOI: 2278 €

    Soit une différence de 2278 (APRES) – 1966 (AVANT) = 312 € sur un exercice.

    Si mes calculs sont justes Sébastien alors en effet, franchement, pas de quoi fouetter un chat.
    312€ en courte durée çà représente 2 à 3 nuitées…

    • Sébastien on

      Dans l’hypothèse où ton logement a été étoilé, c’est exactement ça !
      Mes explications ont été claires 🙂

      Et si tu es au régime réel, tu peux t’en sortir avec seulement 1045 euros.

  4. Oui merci.
    J’ai bien compris le plancher des 1045€. Dans mon cas ce n’est pas jouable car je n’ai pas suffisamment de charges à mettre en face pour le moment.

    Bonne journée

    • Sébastien on

      Mais tu as compris le système, c’est cool ! 🙂
      Pas de quoi fouetter un chat 😉

  5. Bonjour Sebastien , je viens de regarder ta video RSI merci
    Pour mon meublé classé, j’ai déja fait 2 déclarations depuis le début de l’annéee sur le portail des autoentrepreneurs , soit trimestre 1 et trimestre 2 , dont le total est légèrement inférieur à 23000 euros .
    Les cotisations ont donc été calculées à 13,10 % + 0,10+0,05 comme par le passé .

    au troisième trimestre , c’est mon plus fort trimestre , je vais dépasser allègrement les 23000 euros en cumulé ( tout en restant loin du plafond de 82800 euros) .
    Sais-tu ce qui va se passer alors ? Logiquement le calcul devrait être refait à 6 % sur le montant cumulé ou alors seulement sur le Trim 3 mais avec remboursement du trop percu sur les 2 premiers trimestres . Je crain une galère avec le RSI.

    • Sébastien on

      La question est bonne, je ne sais pas.
      Pourquoi as-tu déjà payé des cotisations si le CA est inférieur à 23000 euros ?

  6. Parce que sous peine d’amendes, et compte tenu de mon niveau de ca , j’ai l’obligation de déclarer en ligne et de le faire (en ayant choisi le trimestre) en avril, juillet, octobre et janvier le chiffre d’affaires réalisé chaque trimestre précédent et le RSI prélève les cotisations correspondantes le mois suivant la déclaration (site officiel: http://www.lautoentrepreneur.fr/).

    Deuxièmement , je ne peux pas savoir à l’avance mon ca annuel , or les cotisations sont trimestrielles ou mensuelles , il n’y a pas de choix annuel.

    • Sébastien on

      Contacte les.
      Je trouve ça étrange d’autant qu’avec le RSI on paye généralement sur l’année N ce qui a été fait sur N-2.

  7. Non, le statut d’autoentrepreneur évite précisémment le mecanisme N/N-2, l’autoentrepreneur a l’obligation ( au dela d’un seuil) de procéder comme indiqueé ci-dessus sur le porttail officiel .
    j’ai posé la question au RSI , j’attends la réponse …

          • Bonjour, j’ai pu joindre un conseillé RSI au 3698 (pour toutes questions de cotisations des microentrepreneurs).Il m’a dit que les imprimés n’ont pas encore été modifiés par le RSI mais que c’est effectivement en vigueur depuis le 1er janvier soit 6% au lieu de 13,10% pour ceux qui réalisent un CA supérieur à 23000euros. Il m’a alors conseillé d’annuler ma déclaration déja faite en ligne pour le trimestre no 2 ( date limite 31/7/2017), et d’envoyer par poste une déclaration modifiéee à la main avec une ligne supplémentaire sur l’imprimé: Loyers Meublés de Tourisme Classés , taux 6% suivi du montant du chiffre d’affaires et montant de la cotisation calculée par moi . j’ai fait tout cela avant le 31/7 et je vais guetter en ligne si c’est bien pris en compte . Je vous tiens au courant.

          • Sébastien on

            Parfait, au moins ils disent la même chose que ma vidéo 🙂

  8. olivier durand on

    Bonjour,

    Je vais être au régime réel en 2017, et soumis au RSI car recettes locatives supérieures à 23000 €
    Dans ce cas, est-ce que mes revenus locatifs (micro BIC avec abattement de 71% jusqu’en 2016) seront toujours soumis à la CSG à partir de 2017?

    Merci pour votre expertise,

    Olivier

  9. Bonjour, nous louons en tant que LMNP régime réel simplifié, depuis 2014 un petit immeuble que nous louons à des étudiants (en tant que RP => non soumis au cotisations sociales). Nous avons acquis une résidence secondaire déclarée meublé de tourisme et classée que nous louons en courte durée. Il est probable que le CA pour cette résidence secondaire soit > 23 000 euros.
    – si option cotisation regime général, bien que pour calcul impot (bilan réel simplifié) et mise à l’actif du bilan, en plus de l’immeuble, de cette résidence secondaire, qui donne un résultat négatif, peut-on bénéficier pour le calcul des cotisations sociales du classement de la résidence (=> abattement 87% CA) ? (Autrement dit peut-on pour un logement classé, être en régime réel simplifié pour les impots et non pour les cotisations ?)
    D’autre part dans le cas d’une résidence détenue à part égale entre époux, n’y-a-t-il pas un problème quant à la destination des cotisations pour la retraite? un seul bénéficiaire ?
    -si option RSI Régime réel, faut-il bien faire 2 bilans comptables : le premier pour le calcul du résultat avec les 2 biens (immeuble et résidence secondaire) pour le calcul de l’impot et le deuxième uniquement avec la résidence secondaire, seule assujettie aux cotisations ?
    Merci d’avance

    • Sébastien on

      Bonjour,

      1) Non, vous ne pouvez pas, c’est réel partout ou bien « micro-BIC + Régime général » ou « micro BIC + RSI micro entreprise »
      2) Votre expert comptable pour le dira mieux que moi, mais je pense qu’il y aura un seul bilan où les éléments seront ventilés

  10. franck22 on

    Bonjour Sébastien,

    Un comptable m’a fait peur…..
    Je loue en location meublée de septembre à juin plusieurs appartements à des étudiants, jeunes actives….
    et en juillet août en courte durée
    Il me dit que puisque je fais aussi de la location saisonnière même ponctuelle je rentre dans les critères des cotisations sociales car chiffres d’affaires de 24 000€ même si je n’ai que 8000€ de recettes saisonnières
    Pire encore si je souhaite réinvestir dans un autre locatif même si loué meublé de façon traditionnelle à l’année et bien assujetti aussi à cotisations sociales

    En plus moi qui le sollicitait pour avoir des conseils pour la création d’une activité en autoentrepreneur (rien à voir avec le locatif) il me dit que ses nouveaux revenus étant aussi des BIC ils se cumuleraient donc à mes locatifs sur une même déclaration ceux qui ne semble pas m’arranger du tout

    J’avoue être un peu perdu par cette nouvelle mes plans doivent ils tomber à l’eau ?
    donc si tu peux me donner ton avis

    merci

    • Sébastien on

      Plusieurs choses :
      – Il faut bien différencier le CA de la location normale et celui de la location courte durée
      Ca voudrait dire que si tu fais 24000 euros de CA en location meublée normale et que tu vends une seule nuit en location courte durée, tu es assujetti au RSI. Ca me semble gros.
      – Le RSI n’est pas un problème avec le bon régime fiscal (cf vidéo)
      – On peut cumuler auto-entreprise et location meublée en BIC. J’ai de nombreux exemples dans mon entourage.

      Consulte quelqu’un d’autre.

  11. Dominique Lefebvre on

    Bonjour Sébastien et félicitation pour la vidéo
    Je suis retraité et je loue des logements dans le cadre touristique avec un CA inférieur à 82000 mais supérieur à 23000€
    Je n’ai rien fait à ce jour mais désirerai cotiser au régime général
    que dois-je faire, comment m’inscrire quel document dois-je me procurer…..
    merci d’avance pour votre réponse
    Dominique

  12. Suite de mon billet du 30/7/2017 ( concerne seulement les microentrepreneurs louant un ou des meublés de tourisme classés en étoiles).
    Ma déclaration modifiée n’a pas été acceptée et j’ai recu un courrier me disant de continuer à 13,10% jusqu’a ce que je sois avisé directement des modifications à apporter en fonctions des seuils .Traduction personnelle : le RSI attend de connaitre le CA annuel pour vérifier qu’il est bien entre les seuils minimum et maximum et que le taux de 6% est bien justifié.
    j’ai contacté une revue spécialiséee qui avait obtenu un interview avec un representant du RSI il y a quelques mois disant que les formulaires de déclaration informatiques allaient être modifiéee. Rien n’a été fait et à leur connaissance la circulaire destinée à toute les caisses régionales n’est pas encore en préparation. En plus l’annonce de la disparition du RSI ne va probablement pas accélérer les choses . Conclusion , il faut continuer à déclarer le CA (ventes) à 13,10% et espérer être remboursés un jour…

    • Aymerick on

      Bonjour,

      Avez vous vu passer une évolution sur ce sujet.
      En 2018 est-il possible d’opter pour le 6% sur les déclarations ?

      Merci D’avance

  13. Bonjour,
    Merci SEBASTIEN pour la video qui clarifie les nouvelles règles
    Ma question concerne les charges et amortissements à déduire;
    J ai la notion que les amortissements et charges ( hormis celles directement liées à l’activité de location ) sont à déduire au prorata du nombre de jours de location et que dans le cadre de la location de la maison principale, la durée ne peut pas dépasser 4 mois.
    Est ce exact ?
    Merci pour votre réponse

    • Sébastien on

      non, pas forcément.
      Mais si tu amortis ta RP, tu rentres dans d’autres problématiques.
      En particulier sur le fait que ta RP pourrait être considéré comme un avantage.
      c’est à voir avec un expert comptable.

  14. Bonjour Sébastien et merci pour cette vidéo, j’y vois déjà un peu plus clair!!!

    on est d’accord que ces règles s’appliquent pour les revenus LCD uniquement. Si je loue un appart meublé classique et un autre en LCD, je ne peux pas sommer les deux CA et dois appliquer toutes ces règles pour chaque CA, indépendemment l’un de l’autre..??

    Merci

    Florian

      • ok il faut donc bien distinguer les 2 activité l’une de l’autre. Mais alors pour de la location meublée (colocation en fait me concernant), en quoi les règles sont différentes?

  15. x bernard on

    Bonjour Sébastien et félicitations pour cet exposé très clair et exhaustif
    ma question affine la précédente :
    j’ai déjà deux appartements loués en meublé avec baux de 1 an, générant 36000 euros de CA, déclarés en LMNP au réel simplifié mais un revenu nul grâce aux amortissements
    je fais depuis peu un CA de 8000 euros sur un autre appartement en meublé touristique
    j’ai fait la démarche pour l’inclure dans mon LMNP et le résultat net sera toujours nul

    1/ faut-il faire une comptabilité séparée pour le meublé touristique ? et une déclaration séparée ??
    2/ pouvez-vous confirmer que je n’ai ni prélèvements ni cotisations sociales tant que mon CA de meublé touristique est inférieur à 23000 euros ?

    merci d’avance

    • Sébastien on

      Bonjour,

      1) Non, une seule comptabilité
      2) Je confirme : en dessous de 23000 euros de CA, la location courte durée fonctionne comme la location meublée classique

  16. Anamaria on

    Je me démène pour m’affilier au RSI alors que je n’ai jamais rien reçu et que au RSI ils n’ont reçu aucun dossier me concernant et personne ne veut m’affilier. Je viens d’avoir le greffe qui me confirme que je suis LMNP et que je n’ai pas à m’inscrire au RSI. Par contre j’ai besoin de m’affilier à la sécu d’une façon ou ‘une autre. Je ne sais pas comment tourner la chose pour débloquer le tout. A la chambre des formalité des entreprises (où je ne suis pas inscrite) ils interprètent mon numéro de SIREN comme un numéro d’auto-entrepreneur bien que le greffe me dit que je ne le suis pas et que je suis juste LMNP. Cela est très bien en soi, ça confirme que tout ce que j’ai fait jusqu’à présent est correct, mais ils n’ont pas vu que j’ai eu plus de 30 000€ de loyers perçus en 2017 et il va y avoir plus de 58 000 de déclarés pour 2018. Cela devrait me faire cotiser pour les cotisations sociales, mais comment ?

    • Sébastien on

      C’est au RSI que vous devez vous adresser.
      Malheureusement, beaucoup de centres ne savent pas comment gérer les situations du LMNP en courte durée au delà de 23000 euros de loyer.
      C’est votre cas.
      Il faut insister.
      Demandez de l’aide à votre expert comptable.

  17. Bonjour,
    Je suis actuellement au chômage, j’ai également un statut d auto entrepreneur en consulting.
    Mon chiffre d affaire LMNP dépasse les 23000€, et cette année mon résultat passe en positif de 1000€.
    Combien vais je payer le rsi/ssi ?
    Autre question : Mon statut LMNP est il vraiment compatible avec le chômage ? Et si je devons LMP, toujours compatible ? Si je fais des bénéfices, cela va t il impacter mes allocations chômage ?

    • Sébastien on

      Bonjour,

      Le RSI ne concernent que les personnes qui font de la LCD.
      Si vous êtes au réel, le montant du RSI sera votre résultat x 0,4 / 1,4.
      Dans le cas contraire, les infos sont dans la vidéo.

      Restez LMNP, ce sera plus confortable. Pas besoin de passer LMP.

      • Roseline on

        Bonjour Sébastien
        Mon revenu principal provient des locations courte duree
        Pour 2019 je vais dépasser le seuil des 23000, constitué pour une très grande majorité des 120 jours de location courte durée de ma résidence principale et qqs semaines dun appartement en province.
        Plusieurs questions:
        1)N y a t il pas un pb entre la »tolerance » des 120 jours a Paris et en faire un revenu professionnel ?
        2)peut on faire classer sa résidence principale?
        3)si ce n est pas possible, si je fais classer celui de province,comment dissocier le revenu du classe du non classé
        4) y a t il une date butoir pour faire les démarches pour passer en professionnel pour les revenus 2019?
        Je vous remercie de votre aide, je suis perdue avec toutes mes questions.

        • Sébastien on

          Bonjour,

          Les revenus de la résidence principales doivent être mis au BIC.
          Votre situation est particulière et les réponses varient d’un comptable à l’autre et d’un service des impôts à l’autre malheureusement…
          Le mieux est de vous rapprocher de votre expert comptable.
          Il saura vous guider et surtout vos choix se feront sous sa responsabilité.

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Doubler son salaire avec la location courte durée ?

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