La location saisonnière (location courte durée) offre des rentabilités bien plus élevées que les locations traditionnelles vides ou meublées.
La conséquence directe, c’est qu’il est possible de se créer des compléments de revenu significatifs.
L’une des tentations pourrait donc être de ne pas déclarer son activité.
Ceci est une très très grosse erreur !
- D’une part, toute activité doit être déclarée
- D’autre part, les déclarations ne coûtent rien
- Et enfin, la location courte durée bénéficie d’une fiscalité très avantageuse !
Découvrez dans cette vidéo 3 raisons essentielles pour lesquelles il faut se déclarer et pourquoi il est possible de ne pas payer d’impôt sur ses revenus locatifs.
N’hésitez pas ensuite à m’indiquer dans les commentaires ci-dessous ce que vous inspire cette fiscalité ! 🙂
Transcription
Dans cette vidéo, je vais vous expliquer pourquoi déclarer son activité de location courte durée ne coûte rien mais pourquoi ça représente même des avantages.
Bonjour à tous, je suis Sébastien du blog louer-en-courte-duree.
Je vous souhaite la bienvenue dans cette nouvelle vidéo dans laquelle je vais vous donner 3 bonnes raisons pour lesquelles vous devez absolument déclarer votre activité de location saisonnière.
Mais avant que je vous en dise plus, je vous invite à vous abonner gratuitement à ma chaîne YouTube en cliquant sur le bouton juste ici. Ça me permettra de vous tenir informés en temps réel de la publication de toutes mes nouvelles vidéos.
Alors, pourquoi est-ce que vous devez déclarer votre activité de location saisonnière ? Je vais vous donner 3 bonnes raisons dans cette vidéo et je vais tout de suite commencer par la première de ces raisons. Et pour cette première raison, je vais être pragmatique.
Vous devez vous déclarer tout simplement parce que c’est obligatoire. Et pour faire de la location courte durée, vous devez :
- 1) Vous faire immatriculer
- 2) Faire des déclarations en mairie.
Alors, comment ça se passe concrètement ?
Ce qu’il faut savoir, c’est que la location courte durée est en fait de la location meublée. Et donc, à ce titre, vous dépendez du régime fiscal BIC pour Bénéfices Industriels et Commerciaux. Et pour pouvoir commencer à exercer votre activité de loueur meublé, vous avez deux options : vous déclarer :
- 1) Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP)
- 2) Loueur Meublé Professionnel (LMP).
Tout ça va dépendre de votre situation personnelle mais pour la suite de cette vidéo, je vais prendre le cas le plus fréquent qui est celui du Loueur Meublé Non Professionnel.
Si vous souhaitez vous déclarer Loueur Meublé Non Professionnel, il faut que vous remplissiez un formulaire qui s’appelle P0i et ce formulaire est ensuite à déposer auprès du SIE de votre ville, c’est-à-dire auprès du Service des Impôts des Entreprises. Ce service va traiter votre dossier et une fois que votre dossier aura été traité, on va vous attribuer un numéro SIRET qui vous permettra de débuter votre activité.
Alors, en parallèle de tout ça, vous avez un certain nombre de démarches à effectuer en mairie. Vous devez, dans un premier temps, contacter la police administrative pour vous déclarer en tant que meublé de tourisme.
Vous devez ensuite contacter la direction de la fiscalité locale parce que vous allez être assujetti à la taxe de séjour. Alors, ne prenez pas peur parce que cette taxe de séjour, vous allez la prendre à vos clients et la redistribuer tous les trimestres à votre ville donc cette taxe, en fait, elle ne sortira pas de votre poche mais je vais y revenir dans la suite de cette vidéo.
Et troisième point, vous devez ensuite contacter la direction de l’urbanisme parce que vous devez effectuer un changement d’usage ou un changement de destination sur votre bien immobilier.
Et toutes ces démarches sont purement déclaratives et purement administratives ; elles ne coûtent rien donc il faut absolument les faire.
Je vais quand même ouvrir une parenthèse sur les villes de plus de 200000 habitants ou sur les villes d’Ile-de-France parce que ce qu’on peut vous demander, c’est une surface de compensation.
Alors, qu’est-ce que c’est la surface de compensation ? Pour vous expliquer concrètement à quoi ça correspond, je vais vous donner un exemple.
Imaginons que vous souhaitez faire de la location saisonnière dans un appartement de 20 m². Les mairies de ces communes peuvent vous demander de remettre 20 m² à destination d’habitation parce qu’elles considèrent qu’en faisant de la location courte durée, vous allez priver le parc immobilier de 20 m² à destination d’habitation principale. Et donc, pour retrouver ces 20 m², elles vont vous demander de racheter des surfaces de bureau ou des surfaces commerciales pour les retransformer en surface d’habitation.
Donc, autant vous dire que si on vous demande ce genre de surface de compensation, votre projet immobilier n’est plus viable et donc, il suffit d’aller faire votre projet de location courte durée dans une autre ville. Je ferme la parenthèse à propos des communes à plus de 200000 habitants ou des communes d’Ile-de-France.
La seconde raison pour laquelle vous devez vous déclarer, c’est parce que la taxe de séjour, comme je l’ai indiqué, est indolore. Cette taxe de séjour, vous la prenez à vos clients, et vous la redistribuez tous les trimestres à la mairie de votre ville.
Alors, en ce qui me concerne à Toulouse, elle est de 40 centimes par nuit et par personne. Et donc, dès l’instant où je reçois l’un de mes clients, je lui demande ces 40 centimes par nuit et je les reverse tous les trimestres encore une fois à la mairie de ma ville.
Donc, vous voyez, c’est quelque chose d’indolore et il n’y a donc aucune raison de ne pas se déclarer.
Et la troisième raison pour laquelle vous devez vous déclarer, c’est parce que les avantages fiscaux de la location courte durée sont très intéressants.
Alors, ne prenez pas peur et surtout, restez bien avec moi jusqu’à la fin de cette vidéo parce que vous allez comprendre comment, potentiellement, vous n’allez pas payer d’impôts.
Je vous disais, en fait, que la location courte durée est, en fait, de la location meublée et donc, à ce titre, elle dépend du régime fiscal BIC pour Bénéfices Industriels et Commerciaux ; et sur ce régime fiscal, vous avez trois options.
La première de ces options, c’est le régime réel. Si vous choisissez cette option de régime réel, vous allez pouvoir amortir sur plusieurs années votre bien immobilier, vous allez pouvoir également amortir les travaux et le mobilier. Mais vous allez également pouvoir passer en charges tous les frais de fonctionnement, c’est-à-dire les frais d’électricité, les frais d’EDF, tous les produits d’entretien que vous allez mettre dans les appartements, les frais liés au linge de bain, les frais liés au linge de maison. Mais vous allez également pouvoir passer en charge les diverses assurances, les intérêts d’emprunt. Vous allez également pouvoir passer en charges la taxe foncière et même les frais d’expertise comptable.
Et donc, tant que vous serez en déficit, vous ne payerez pas d’impôt sur vos revenus locatifs. Alors, attention encore une fois, le mot « déficit » est à prendre au sens fiscal du terme, c’est-à-dire que vous pouvez être en déficit et gagner de l’argent. Donc, être en déficit fiscal et avoir un cashflow positif. Donc, voilà une excellente raison pour laquelle vous devez absolument vous déclarer.
Alors, cette option au régime réel, elle est surtout intéressante pour les personnes qui ont un emprunt immobilier récent.
Pour les autres personnes, vous avez une seconde option et cette seconde option, c’est le micro BIC. Avec le micro BIC, vous bénéficiez d’un abattement de 50% sur vos revenus locatifs. Par exemple, si vous générez 20000 € de revenu locatif à l’année sur un appartement grâce à ce régime fiscal micro BIC, vous ne serez imposé que sur 50% de ces revenus locatifs, c’est-à-dire sur 10000 €, donc à hauteur des prélèvements sociaux et de votre tranche marginale d’imposition.
Mais ce régime fiscal micro BIC ou cette option plutôt micro BIC est quand même plus intéressant que le micro foncier de la location nue puisque sur le micro foncier de la location nue, l’abattement n’est que de 30%.
Alors, attention tout de même parce que j’ai récemment lu plusieurs articles sur lesquelles on indique que ce micro BIC ou l’abattement de 50% du micro BIC pourra passer à 40%, voire à 30% mais en tout cas, à l’heure où je tourne cette vidéo, on est encore sur du 50%.
Et il y a également une troisième option dans ce régime fiscal BIC qui correspond à du micro BIC mais particulier à la location courte durée ou particulier plutôt aux meublés de tourisme avec un abattement de 71%. Et pour pouvoir bénéficier de cet abattement de 71%, vous devez réunir trois conditions : être déclaré meublé de tourisme, faire moins de 82200 € de loyer à l’année, donc 82200 € de chiffre d’affaire, et surtout être classé, ce qui n’est pas mon cas aujourd’hui, par exemple.
Et donc, avec ces 71% d’abattement, si je reprends mon exemple de tout à l’heure, si vous générez 20000 € de revenu locatif à l’année, vous ne serez imposé que sur 29% de ces 20000 €, c’est-à-dire 5800€. Et ça, encore une fois, c’est un gros, gros avantage fiscal.
Voilà ce que je voulais partager aujourd’hui dans cette vidéo. Vous voyez que se déclarer pour effectuer de la location courte durée ne présente aucune contrainte mais présente même des avantages en termes de fiscalité parce que :
- 1) Peut-être que vous ne payerez pas d’impôts, mais également
- 2) Peut-être que vous payerez très peu d’impôts par rapport à ce que vous payeriez si vous faisiez de la location nue.
Je le répète : il n’y a donc aucune raison de ne pas se déclarer.
J’espère que cette vidéo vous aura plu. Si c’est le cas, n’hésitez pas à la liker, n’hésitez pas non plus à la partager.
Je vous rappelle que si vous souhaitez me suivre, vous avez plusieurs possibilités :
- Aller sur mon blog louer-en-courte-duree sur lequel vous trouverez tout un tas d’articles et tout un tas de vidéos que j’ai déjà publiés.
- Mais vous pouvez vous abonner encore une fois gratuitement à ma chaîne YouTube en cliquant sur le bouton juste ici.
Je vous rappelle également dans cette vidéo que j’ai rédigé deux e-books que vous pouvez télécharger en cliquant sur les deux vignettes qui apparaissent dans cette vidéo si vous vous trouvez dans un navigateur Internet ; et si vous vous trouvez sur un appareil mobile, je vous mets les liens de téléchargement dans la description juste en dessous de cette vidéo mais vous pouvez également accéder au téléchargement de ces deux e-books en cliquant sur le petit « i » qui apparait en haut, à droite de cette vidéo.
Alors, de quoi traitent ces deux e-books ?
Le premier e-book s’appelle « Convaincre la banque, mode d’emploi ». Dans cet e-book, je vous explique quelle attitude adopter pour convaincre la banque de la viabilité de votre projet d’investissement locatif et surtout, comment mettre en avant tous les atouts de votre projet immobilier pour convaincre la banque de vous financer.
Et le second e-book s’appelle « Doubler son salaire avec la location courte durée » et dans cet e-book, je vous explique pourquoi la location courte durée génère une rentabilité bien plus importante qu’une location traditionnelle et je vous explique donc comment cette rentabilité va vous permettre de générer des compliments de revenus.
Voilà donc tout ce que j’avais à vous dire aujourd’hui donc retenez bien ça, surtout déclarez votre activité de location courte durée. Vous allez bénéficier de nombreux avantages fiscaux.
Je vous dis à très, très bientôt pour une nouvelle vidéo !
Ciao !
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" Doubler son salaire avec la location courte durée "
21 commentaires
Merci pour cette vidéo, c’est exactement ce que j’avais compris après plusieurs lecture d’article traitant le sujet. Par contre le flou persiste au sujet de la location en courte durée de son bien principal dans une ville de moins de 200 000 hab. Si j’applique strictement les textes, la location en courte de durée, 4 mois dans l’année de son bien principal, n’est pas soumis à la Taxe de séjour.
Mais pour la déclaration de mon revenu, mon appartement (bien principal) acheté à crédit :
En Micro BIC 50% ce n’est pas intéressant (A cause du crédit)
En Meublé de tourisme ou gîte de France 70% intéressant mais un bien principal qui est meublé de tourisme à la fois c’est pas logique…
Du coup il ne reste que le régime au réel et les frais d’un cabinet comptable pour un unique appartement avec l’adhésion au Centre de gestion agréé (CGA) 286€/an.
Je souhaiterai sauter le pas mais pour l’instant je n’arrive pas à trouver un cabinet comptable.
Quand j’explique location courte durée + bien principal ils commencent à bugger !
Bonjour Laure,
Pour la résidence principale, il n’est pas nécessaire de se déclarer meublé de tourisme, il n’y a donc pas collecte de la taxe de séjour.
Par ailleurs, dans certains cas, tu es exonérée d’impôt sur les loyers (source https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32744) :
Si vous louez ou sous-louez une partie de votre habitation principale, les revenus de la location sont exonérés dans les 2 cas suivants :
– Les pièces sont louées comme chambres d’hôte à des personnes n’y élisant pas domicile et vos revenus tirés de la location ne dépassent pas 760 € par an.
– Les pièces louées constituent pour le locataire (ou sous-locataire) en meublé sa résidence principale et le prix de location est fixé dans des limites raisonnables. La notion de loyer raisonnable est fixée chaque année par l’administration fiscale.
En ce qui concerne la déclaration de revenus (si tu ne remplis pas les conditions pour être exonérée), tu as 2 possibilités :
– Le régime réel
– Le micro-BIC
Tu ne peux pas bénéficier de l’abattement de 71% car pour cela tu dois être déclarée meublé de tourisme (entre autre) ce qui n’est pas le cas de ta résidence principale.
Je profite de cette réponse pour indiquer également que si tu fais appel à un expert comptable et que tu cotises également à un CGA, les frais d’expertise comptable te sont remboursés aux 2/3 dans la limite de 915 euros.
Ce remboursement se fait sous forme de réduction d’impôt sur le revenu.
Pour l’exonération j’avais déjà lu le texte mais ils précisent bien « une partie de votre habitation principale » et moi c’est l’appartement entier. Pour la seconde possibilité » vos revenus tirés de la location ne dépassent pas 760 € par an »….je suis à 10 fois plus / an donc je ne suis pas exonérée : Dommage ! 😉
Du coup le régime réel me semble la meilleur alternative avec mon crédit immo. car 50% d’abattement c’est bien quand on a pas un crédit à payer.
Dans la 2042C Pro on commence par : « IDENTIFICATION DES PERSONNES EXERÇANT UNE ACTIVITÉ NON SALARIÉE »
Et je voit remplir le numéro SIRET pourtant c’est pour des loueurs non professionnels ?
Grrrr c’est pas toujours facile, mais je vais bien un jour réussir à trouver le bon formulaire et les bonnes cases à remplir !
Moi aussi je veux déduire mes charges 😉 !
Petites brochures sympas:
http://www2.impots.gouv.fr/documentation/depliants_pratiques/page/depliants.htm
http://www2.impots.gouv.fr/documentation/2016/brochure_ir/index.html
C’est bien ce que je dis dans la vidéo.
Si ton emprunt immobilier est récent, il vaut mieux passer à l’option réel du BIC.
Et dès l’instant où tu fais de la location meublée, tu dois te déclarer LMNP (ou LMP), suite à quoi on t’attribue un numéro SIRET.
Pour le reste « une partie de l’habitation principale » ou « habitation principale entière », c’est la même chose.
« Et dès l’instant où tu fais de la location meublée, tu dois te déclarer LMNP (ou LMP), suite à quoi on t’attribue un numéro SIRET. »
Ah ok , donc même si c’est ma résidence principale, le fait de me déclarer en location meublée non professionnelle (LMNP) n’est pas incompatible.
Mais je pense malheureusement qu’il faudra rembourser le prêt aidé avant de pouvoir faire cette conversion.
Merci encore pour toutes ces informations.
En effet, si tu a bénéficié d’un PTZ ou d’un PAS, tu ne peux pas faire de location meublée, et donc pas de location saisonnière.
Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1275
En effet, si tu as bénéficié d’un PTZ ou d’un PAS, tu ne peux pas faire de location meublée, et donc pas de location saisonnière.
Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1275
Bonjour,
Y a peut être un paramètre à prendre en compte. Une résidence principal au niveau de la loi doit être habitée 8 mois dans l’année. Donc le bien peut être loué 4 mois. Du coup, selon les conditions générals de mon crédit immobilier qui n’est pas un PTZ mais un « Prêt pour l’Accession Sociale ».
Il est dit : »Pendant la durée de remboursement du prêt conventionné, le logement ne peut être ni transformé en local commercial, ni affecté à la location saisonnière ou à la location en meublé **plus de quatre mois par an**, ni utilisé comme résidence secondaire, ni utilisé à titre d’accessoire à un contrat de travail. »
Donc respectant cette règle de pas plus de 4 mois, je devrait pouvoir appliquer vos bons conseils. Je vais aller faire un tour chez mon banquier avant 😉 histoire d’être sûr.
Dans mon premier commentaire j’ai oublié de demandé, c’est bien la déclaration 2044 spéciale qu’il faut utiliser ?
Non, la 2044 concerne les revenus fonciers (location nue).
Pour la location meublée, c’est le 2042 C PRO.
Merci beaucoup pour vos réponses, ça m’a donné envie de me remettre à trouver une solution à mon cas, qui doit concerner un grand nombre de AIRBNB HOST en résidence principale (4 mois de location dans l’année).
J’ai donc fait le tour des articles. Pour déduire les charges il faut d’abord passer par la 2031 et les annexes 2033 et reporter le montant dans la 2042 C PRO.
C’est à ce moment qu’on crie « Je veux un comptable ! »
Déjà c’est pas mal, j’ai trouvé les cases :
Revenus en micro – montant des recettes brutes Locations meublées : cases 5ND
Régime réel – calculer le résultat n° 2031+ annexes n°2033 (bénéfice ou déficit) et le reporter ensuite : cases Bénéfice : cases 5NA – Déficit : cases 5NY
Encore merci !
Il est clair qu’il est important (voire obligatoire) d’avoir un expert comptable.
Bonjour, je ne trouve pas les formulaires dont vous parlez, notamment pour le changement d’usage..pourriez vous m’aider? Merci!
Pour le changement d’usage, il faut se rendre en mairie.
Le P0i se trouve ici : https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/R13748
Merci Sébastien!
Bonjour Sébastien,
Merci encore pour toutes les indications mentioniées dans ton article. Elles sont précieuses.
Cependant jaimerais connaître la différence entre le LMNP et le LNP. Quitte à faire les démarches administratives se seraient bien de le faire correctement dès le départ.
Merci
Bonjour Alain,
Je te conseille de te rapprocher d’un expert-comptable. Car ceci est propre à chaque situation.
Mais rapidement, pour être LMP, il faut :
– Que les revenus locatifs dépassent les revenus du foyer fiscal
– Que les revenus locatifs dépassent 23000 euros
– S’inscrire au RCS
Si tu ne réunis pas ces 3 conditions, tu es obligé de te déclarer LMNP.
Le LMNP suffit dans la majorité des cas.
Bonjour,
Un particulier me propose de louer une partie de son logement pour une durée (qui me convient) de 4 à 6 mois et m’a affirmé qu’il ne ferait pas de contrat car ceci n’était pas déclaré : qu’est-ce que je risque à accepter un tel « accord » ?
En vous remerciant par avance pour votre retour,
Cordialement
Vu la durée, il s’agira de votre résidence principale.
L’adresse sera donc votre adresse fiscale.
Honnêtement, je ne prendrai pas une résidence principale sans contrat de bail.
Passez votre route.
attention à la fausse bonne idée du régime réel : l’amortissement du logement se cumulant au fil des ans, la valeur d’acquisition diminue et à la revente la plus value devient très importante et la taxation sur celle-ci aussi
Ceci n’est valable que pour un achat en société.
En LMNP, il n’y a pas cette contrainte.
Ceci dit lorsqu’on achète, ce n’est pas pour revendre desuite 🙂