La location courte durée permet-elle d’accéder à l’indépendance financière ?
C’est une question qu’on est en droit de se poser et que l’on me pose régulièrement.
Cette question est d’ailleurs valable en considérant l’immobilier d’un point de vue plus global.
Est-il possible de devenir indépendant(e) financièrement grâce à l’immobilier.
Découvrez dans cette vidéo mon point de vue sur la question.
Je suis curieux d’avoir votre avis dans les commentaires ci-dessous.
Transcription
Bonjour à tous ! Ici Sébastien, auteur du blog louer-en-courte-duree et spécialiste de la location en courte durée. Je suis ravi de vous accueillir dans cette nouvelle vidéo dans laquelle je vais répondre à une question qu’on me pose régulièrement et que vous vous posez peut-être : est-ce qu’il est possible d’être indépendant financièrement avec une activité de location courte durée ?
La réponse, tout de suite dans cette vidéo !
Alors, avant d’aller plus loin, je voulais revenir sur cette notion d’indépendance financière. Est-ce qu’il est possible de devenir indépendant avec la location en courte durée ? Eh bien, tout simplement, ça va dépendre de ce que vous avez besoin pour vivre.
Et pour ça, les seuils ne sont pas les mêmes. Il y a des personnes qui vont pouvoir vivre avec 1500 € par mois, et d’autres personnes qui vont avoir besoin de 2000 € par mois, d’autres personnes 3000, d’autres 4000, d’autres 10000 € par mois. Donc, à vous de déterminer votre seuil d’indépendance financière.
Alors ce que je voulais quand même dire, c’est que je vais distinguer deux choses : l’indépendance financière et la liberté financière. On voit beaucoup de choses sur internet et généralement, lorsqu’on parle d’indépendance financière, il y a un amalgame, on part du principe qu’il suffit de rester toute la journée, toute la vie, dans un fauteuil ou dans son canapé et puis l’argent va tomber tout seul. Donc, ce n’est pas vraiment ça, en tout cas, c’est pas ma définition de l’indépendance financière. Et c’est vraiment la raison pour laquelle je distingue l’indépendance financière de la liberté financière.
Pour moi, la liberté financière, c’est que vous n’avez à vous occuper de rien. C’est là, oui, où vous allez vous mettre dans un fauteuil, c’est là où vous allez rester confortablement assis dans votre canapé ou sous un cocotier et que l’argent va tomber tout seul. Grosso modo, c’est être en mode rentier.
Pour moi, l’indépendance financière, c’est un petit peu différent. Vous continuez à avoir une activité, vous continuez à travailler. Pour autant, vous vous êtes affranchis de toutes les contraintes. C’est-à-dire que vous pouvez travailler d’où vous voulez, vous pouvez travailler quand vous voulez et surtout, vous n’avez pas de hiérarchies. Grosso modo, pour moi, la notion d’indépendance financière, c’est le fait de travailler à son propre compte sans avoir aucune contrainte. Donc, voilà ma définition de l’indépendance financière.
Donc si vous adhérez à cette définition, à vous maintenant de savoir de combien avez-vous besoin pour vivre ? 1500 €, 2000 €, 3000 €, 10000 €…
Maintenant, si vous vous lancez dans une activité de location en courte durée, vous êtes dans un business. Vous ne vendez pas des pièces autos, vous ne vendez pas des produits agro-alimentaires, vous vendez des nuits. Votre activité de location courte durée, ça consiste à vendre des nuits, et votre activité, elle est soumise à une fiscalité. Et c’est vraiment pour ça que je parle de business, d’activité économique, lorsque je parle de location en courté durée.
Alors maintenant, pour revenir à la question de cette vidéo : Est-ce qu’on peut vraiment vivre de la location en courte durée ? Est-ce qu’on peut être indépendant financièrement avec l’activité de location en courte durée ? Eh bien, la réponse, elle va être toute simple.
À partir du moment où vous arrivez à dégager 1500, 2000, 3000, 10000 € de cette activité, bien sûr que vous pouvez vivre de la location courte durée, bien sûr que vous pouvez être indépendant financièrement avec la location en courte durée ?
Il y a beaucoup de personnes qui sont rentiers immobiliers parce qu’ils ont un patrimoine conséquent. Donc, ils sont rentiers avec la location « classique ». Donc, j’entends par location classique, location nue ou location meublée. Ce sont des gens qui peuvent avoir fini de payer leur crédit immobilier, donc ils touchent des loyers pleins de leur activité immobilière. C’est peut-être également des personnes qui ont un gros parc immobilier avec pas mal de crédits en cours pour une grande partie de ce parc mais qui ont réalisé d’excellentes affaires immobilières, et donc, qui peuvent également tirer un gros cashflow de leur activité. Eh bien, c’est exactement la même chose avec la location courte durée.
La différence entre la location courte durée et la location traditionnelle, c’est qu’en location courte durée, vous allez avoir une plus grosse rentabilité, et donc un plus gros cashflow. Et donc, il vous faudra moins de biens immobiliers, moins d’appartements ou moins de maisons pour atteindre le cashflow qu’atteignent certaines personnes avec une activité de location immobilière traditionnelle. Donc oui, il est possible, encore une fois, d’être indépendant financièrement avec la location courte durée.
L’avantage de cette indépendance financière, c’est qu’encore une fois, vous allez travailler pour vous-même et vous n’allez pas avoir de boss, pas avoir de patron. Vous êtes responsable de votre business, vous êtes responsable de votre activité économique.
Alors, quand même, il faut savoir qu’à partir du moment où vous décidez d’atteindre votre indépendance financière grâce à la location courte durée, vous allez être soumis à une fiscalité. La fiscalité la plus simple, ça va être la fiscalité du loueur meublé non professionnel. Et en choisissant le bon régime, (alors généralement, le régime du réel qui va être plus favorable que le régime du micro-BIC) vous allez être soumis à très peu de fiscalité même si vous êtes assujettis au RSI parce que vous dépassez la barrière des 23000 € de chiffre d’affaire.
Alors, pourquoi je dis même si vous êtes assujettis au RSI ? Parce que pour moi, le RSI, ce n’est absolument pas un problème. J’ai déjà fait une vidéo à ce sujet. Je vous invite à la regarder. Je vous mets le lien sur le « i » qui va apparaître. On peut également gagner énormément d’argent avec la location en courte durée en choisissant le régime du réel et en payant un minimum de cotisations sociales. Donc, regardez bien la vidéo dont je vous ai mis le lien sur le « i ».
Par contre, l’inconvénient de cette fiscalité du loueur meublé non professionnel, c’est qu’elle est peu stable ; il y a régulièrement des changements. Alors que la fiscalité de l’entreprise, elle est beaucoup plus stable, ce qui permet, encore une fois, de se projeter plus facilement dans le temps de façon à établir de vraies stratégies immobilières.
Et donc, je pense qu’à partir d’un moment, lorsque vous souhaitez industrialiser fortement et automatiser cette activité pour générer toujours plus de loyers, faire toujours plus de volume, et bien, il est important et intéressant, voire obligatoire, de structurer et donc de ne plus jouer dans la cour du loueur meublé non professionnel, mais plutôt d’envisager des structures en société. Donc, ça peut être de la SARL, ça peut être de la SAS, ça peut être SCI…
À vous de faire le bon choix en fonction de vos objectifs. Faites-vous accompagner par un expert-comptable ou un fiscaliste là-dessus. Mais une fois que vous serez structuré, vous allez pouvoir vous rémunérer différemment parce qu’en loueur meublé professionnel, tout ce qui tombe, vous pouvez y toucher. Par contre, en société, c’est un petit peu plus compliqué. L’argent, il n’appartient pas à vous en tant que personne physique, il appartient à la société en tant que personne morale.
Donc, pour récupérer l’argent et pour pouvoir vivre de ces revenus locatifs, donc peut-être qu’il va falloir vous salarier de votre société, peut-être que vous allez devoir vous verser des primes exceptionnelles si vous êtes salarié, peut-être que vous allez récupérer cet argent sous forme de dividendes.
Mais encore une fois, ce n’est pas vraiment un problème puisque vous allez faire du volume, vous allez faire du chiffre d’affaire. Et ce que vous pouvez faire également, c’est mixer, panacher tout ça, avoir une partie de votre patrimoine en loueur meublé non professionnel. De toute façon, c’est généralement par là qu’on commence, et avoir une autre partie en société. Encore une fois, SCI, SAS, SARL… en fonction de ce que vous aurez choisi.
Donc, pour répondre à la question de cette vidéo : oui, il est possible d’être indépendant financièrement avec la location en courte durée. C’est une activité commerciale comme une autre. Vous ne vendez pas des produits agro-alimentaires, vous ne vendez pas des pièces auto, vous ne tenez pas un salon de coiffure, vous vendez des nuits. C’est ça l’objet de votre business, la vente de nuits.
Par contre, ce que je ne ferai pas, parce que comme j’ai dit précédemment, c’est tout miser sur une activité de loueur meublé non professionnel, la fiscalité, elle évolue trop souvent, trop rapidement ; on la maîtrise beaucoup moins que la fiscalité en société. À partir d’un moment, je vous conseille plutôt de vous structurer. Alors ce n’est que mon avis personnel. Faites-vous accompagner par un spécialiste qui vous permettra d’y voir plus clair.
Donc voilà, ce que je voulais vous dire dans cette vidéo. Oui, on peut devenir indépendant financièrement avec la location courte durée. Tout simplement parce que c’est une activité qui permet de générer de gros revenus locatifs et parce que c’est une activité commerciale.
Et comme toute activité commerciale, vous pouvez en vivre. Par contre, encore une fois, faites vraiment la différence, en tout cas moi je la fais, entre l’indépendance financière et la liberté financière. Ce sont deux choses totalement différentes !
Pour être indépendant financièrement, vous devez continuer à travailler pour suivre votre activité parce que si vous ne n’êtes plus aux manettes de ce qui se passe, vous risquez de moins bien piloter votre activité, vous risquez de subir, d’avoir des écueils et de ne pas optimiser votre chiffre d’affaire, votre taux de remplissage, et donc tout ce que vous allez pouvoir gagner.
Voilà tout ce que j’avais à partager avec vous aujourd’hui. Si vous êtes d’accord avec moi, n’hésitez pas à liker cette vidéo. Et si vous n’êtes pas d’accord avec moi, n’hésitez pas à m’expliquer pourquoi dans les commentaires juste en dessous de cette vidéo. Ça nous permettra d’échanger et de confronter nos points de vue, je pense que c’est toujours intéressant.
Et puis, si vous souhaitez en savoir plus sur l’immobilier et la location courte durée, n’hésitez pas à me suivre sur mon blog louer-en-courte-duree. N’hésitez pas à vous abonner gratuitement à ma chaîne YouTube du même nom, « Louer en courte durée ».
Et puis, si vous ne l’avez pas encore fait, je vous encourage vivement à télécharger gratuitement les deux e-books que j’ai rédigés : « Convaincre la banque, Mode d’emploi » et « Doubler son salaire avec la location courte durée ».
Pour télécharger ces deux e-books, c’est très simple. Vous cliquez sur le « i » qui apparaît en haut à droite de la fenêtre de cette vidéo ; et puis, si vous regardez cette vidéo sur YouTube, vous avez les liens de téléchargement dans la description juste en dessous de cette vidéo.
Voilà, écoutez, c’était tout pour cette vidéo pour aujourd’hui et je vous dis à très, très vite pour une nouvelle vidéo sur louer-en-courte-duree.
Je vous dis à très bientôt ! Ciao !
Des conseils sur l'immobilier !
Abonnez-vous à ma newsletter pour recevoir de bons conseils immobiliers et le guide GRATUIT
" Convaincre la banque : Mode d'emploi "
8 commentaires
(Cela ne marchait pas mais après être revenu plus tard j’ai pu suivre la vidéo).
Ce que je retiens c’est que l’on peut vivre de la location courte durée (indépendance ou liberté financière). Pourtant soit on passe par une société et on on a pas de revenu soit l’on considère une LMNP ou une LMP et dans ce cas on a du cash-flow (positif par postulât pour en vivre…) Or si l’on peut déduire les travaux et intérêts d’emprunts les 5 ou 6 premières années, ensuite c’est plein pot niveau Impôts. Une solution pourrait être de vendre à ce moment là mais non il faut garder son bien encore 3 ans de mémoire pour éviter de devoir rembourser sa défiscalisation. Or si on prend les tranches 30% ou plus au niveau Impots, imaginez le montant Que Cela fait à sortir en fin d’année…
Bref, je pense qu’il faut voir au bout de 7 ans pour savoir si on peut en vivre. Comment avez-vous fait une fois passé le cap des 6 ans ? Il faut racheter un autre bien avant ? Pour Que Le csshflow du nouveau paye les Impots des anciens ?
Cela me paraît hasardeux, pouvez-vous mettre vos chiffres années après années du loyer/emprunt-charges/cash-flow jusqu’aux Impots après 6 ans ? Car on a toujours les rêves après achats de présentes mais rarement le retour après Impots une fois que les travaux et intérêts ne sont plus déductibles des impôts. Merci.
Tu confonds un peu tout 🙂
Il ne s’agit pas là de programme de défiscalisation, donc pas besoin de garder 9 ans. Tu peux revendre au bout de 6 mois comme de 20 ans.
Par ailleurs l’impôt n’est pas un problème non plus dès lors que le revenu fiscal devient positif.
Payer des impôt est normal.
Tu ne te dis pas que tu ne vas pas aller travailler tous les jours car il y a les impôts à la fin de l’année :-).
Voire même, tu ne te dis pas que travailler n’est pas intéressant à cause de l’impôt sur le revenu.
L’indépendance financière, c’est vivre de son propre business (selon ma définition), pas d’échapper à l’impôt.
Par ailleurs, rien ne t’empêche ensuite de racheter d’autres biens pour être toujours en résultat fiscal négatif.
Enfin, la société permet biensûr d’avoir des revenus. Sinon, comment se rémunéreraient les chefs d’entreprise.
Avec du volume, tu peux bien entendu tirer des revenus de ta société, quelle que soit sa structure : SAS, SARL, SCI…
Etre propriétaire en saisonnier, c’est comme t’occuper d’un arbre.
D’abord tu prépares le terrain.
Ensuite tu sèmes.
Après tu arroses.
Et quand c’est mûr, tu récoltes les fruits.
Et puis tu sèmes encore.
Tu as même des saisons pour ça.
Ce qui fait défaut à pas mal d’investisseurs?
Et d’entrepreneurs?
La vision long terme.
Sébastien n’a pas tort dans sa vidéo.
L’impôt ne doit pas être considéré comme un problème.
C’est normal d’en payer un peu.
Dans la mesure où tu touches des revenus confortables.
Et très peu imposables pendant des années.
D’ailleurs, beaucoup de propriétaires font des travaux pour générer du déficit.
Et au passage, nourrir leur plante pour qu’elle donne des fruits.
Après, libre à chacun de vouloir une foret industrielle avec des centaines d’arbres.
Ou bien un jardin japonais en mode minimaliste.
Excellente comparaison Yann !
100% d’accord avec toi.
Vidéo très pertinente Seb, en effet on peut en vivre beaucoup plus rapidement que dans le cadre de la location plus classique (nue ou meublée). Je suis tout à fait d’accord avec toi sur la question de la fiscalité, qui est un frein très souvent évoqué alors que, comme tu le dis, quand tu travailles en tant que salarié tu ne te poses pas la question de ne pas aller bosser pour payer moins d’impôts.
Tout à fait.
Et quand tu vends des voitures, des assiettes, de l’électro-ménager…personne ne se pose ces questions.
C’est bizarre 🙂
Sûrement parce que encore trop peu de personnes voient la location courte durée comme un vrai business. 🙂
Je pense que tu as raison