1 immeuble + 1 achat-revente + 1 colocation avec pôle emploi

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Investir dans l’immobilier sans apport, c’est possible.
Investir dans l’immobilier en étant inscrit à pôle emploi, c’est possible aussi.

Dans cette vidéo, William nous explique comment en étant inscrit à pôle emploi, il a pu :

  • Acheter un immeuble
  • Faire un achat-revente
  • Acheter une colocation

Tout est histoire de détermination et de bonne affaire immobilière.

Retrouver William sur son blog : L’immobilier facile

Indiquez-moi dans les commentaires si vous pensez que William a eu de la chance ou s’il a su se créer les opportunités.

Transcription

Sébastien : Bonjour à tous ! Bienvenue dans cette nouvelle vidéo sur louer-en-courte-duree. Je suis ravi de vous accueillir, je suis surtout ravi de vous présenter William.

Salut William !

William : Salut Sébastien !

Sébastien : Écoute William, je te remercie d’être présent aujourd’hui dans cette interview-vidéo.

Ce que je voulais vous montrer au travers de l’interview que je vais avoir avec William, c’est comment il est possible d’investir dans l’immobilier sans apport, en étant à Pôle Emploi et en achetant un immeuble et un T4.
C’est ça ?

William : Oui, c’est ça.

Sébastien : Eh bien, on va tout vous expliquer dans cette vidéo.

Sébastien : Alors, William, écoute, merci d’être présent aujourd’hui ici sur cette chaîne. Est-ce que tu peux, dans un premier temps, te présenter, puis nous expliquer comment tu as réussi à obtenir le financement de cet immeuble et de ce T4 sans apport, en étant à Pôle Emploi ?

William : Oui, en tout cas, déjà, merci de m’accueillir. Salut à tout le monde ! Effectivement, j’ai un parcours un peu atypique. Je n’ai plus de voix non plus, je suis désolé. C’est-à-dire qu’en fait, j’étais indépendant pendant un certain nombre d’années. J’ai dû reprendre un job de salarié mais ça ne me plaisait pas trop. Donc, j’ai arrêté mon accord avec mon ancien patron, ce qui m’a permis de revenir à Pôle Emploi. Quand on est à Pôle Emploi en France pour emprunter dans l’immobilier, c’est assez compliqué. Donc, j’ai trouvé un projet, un immeuble à Rouen, dans le centre-ville, qui me tenait vraiment à cœur. C’est un truc que je voulais absolument avoir, coûte que coûte, je ne savais pas comment j’allais m’y prendre.

Sébastien : Donc, un beau projet, quoi.

William : Un beau projet…

Sébastien : Un bel immeuble.

William : Un bel immeuble bien placé, pas cher. Et en face de ça, je devais mettre pas de travail, donc Pôle Emploi, et pas d’apport. Donc voilà. Mais je voulais absolument le faire. Donc, je me suis dit que j’allais aller voir toutes les banques pour trouver un prêt.

Sébastien : Alors, c’est intéressant ce que tu dis, tu voulais aller voir toutes les banques parce que souvent, les personnes s’arrêtent à la première banque, à la deuxième banque. Voilà, ils ont l’impression que le projet n’est pas réalisable. Donc, ce n’est pas le conseil qu’on peut donner aujourd’hui aux gens qui vont regarder cette vidéo. Allez voir le maximum de banque.

William : L’idée était d’aller voir ma banque.

Sébastien : Bien sûr.

William : Ma banque d’origine, mais en tout cas, c’est celle qui m’avait prêté le dernier financement, ils m’ont refusé direct. Donc, je suis allé en voir une deuxième, une troisième, et là tu dis soit j’abandonne et je rate le projet, mais je veux le faire, ou soit tu continues à aller voir toutes les banques et c’est ce que j’ai fait.

Sébastien : Et c’est ce que tu as fait. Et donc ?

William : Et donc, j’ai fait… Après avoir épuisé toutes les banques françaises qui ont toutes refusé sous prétexte que je n’avais pas de CDI et que je n’avais pas d’apport…

Sébastien : Pourtant, je te connais, tu n’achètes pas n’importe quoi, tu avais un joli projet immo, tu n’as pas acheté le premier truc qui passait. C’était certainement une bonne affaire. Tu avais réfléchi à la renta. Enfin, tout était bon sur le papier, quoi.

William : Tout était bon sur le papier. Les banquiers me disaient aussi que tout était très bon sur le papier, mais qu’ils ne pouvaient pas me prêter. C’était leur réglementation qui était comme ça et ils ne pouvaient pas. Effectivement, j’avais mon book avec tous les détails du projet, mais ça ne suffisait pas.

Sébastien : Alors, justement le book, tu peux nous expliquer un petit peu ce que tu as dedans ? C’est quoi, c’est un business plan où tu expliques pas à pas ton projet ?

William : Ce n’est pas un business plan aussi bien que le tien, mais en fait, effectivement, j’étudie le projet. Donc je le mets sur papier avec des photos, avec les plans de ce que j’ai envie de faire, avec le coût des travaux et les devis des artisans.

Sébastien : Donc, tu justifies chaque dépense quand même.

William : Bien sûr !

Sébastien : C’est tout à fait normal.

William : Et puis, ensuite, je fais faire des estimations de professionnels, une fois que le projet est terminé, pour avoir une valeur locative. Et puis, je vais à la banque avec ça simplement.

Sébastien : Ok. Et donc, tu as été voir cette banque étrangère ?

William : Voilà. Après avoir accumulé toutes les banques françaises, j’avais entendu parler d’une banque étrangère qui avait une philosophie un peu différente de l’immobilier. Donc, je suis allé les voir, j’ai pris rendez-vous, on a parlé beaucoup, on a échangé. Ils ne m’ont pas dit oui tout de suite, hein. Je dis mon projet. Le vrai plus de cette banque, c’est qu’ils sont venus voir le projet.

Sébastien : Ça, c’est important.

William : Alors, c’est une banque à Paris, je suis à Rouen. Ils sont venus à Rouen pour voir le projet. Et après avoir évalué eux-mêmes la possibilité de faire quelque chose de bien, ils m’ont dit « ok, on vous suit. »

Sébastien : Ils t’ont financé.

William : Ils m’ont financé.

Sébastien : Et donc, ça ne s’est pas arrêté là.

William : Ah non, ça ne s’est pas arrêté là. En fait, il y a deux autres projets.

Sébastien : Ah deux ! Je n’en connais qu’un.

William : Le jour où mon banquier est venu visiter, j’avais un petit peu anticipé le truc, j’avais un autre projet que j’avais visité et je lui ai dit est-ce que vous avez le temps qu’on aille voir autre chose ? Et donc, en fait, je l’ai emmené sur un autre projet pour faire un achat-revente après avoir divisé la maison. C’était deux maisons à l’origine. Et en fait, ils avaient fait une maison dedans et moi, je la recoupe et je revends deux maisons. Donc, j’ai profité de leur présence pour les emmener et ils m’ont dit oui tout de suite.

Sébastien : Ok, parfait.

William : Super projet, ils m’ont dit oui tout de suite.

Sébastien : Et il y a la coloc aussi alors. T4.

William : Donc, le T4, dans mon élan, je dis à mon banquier : « Est-ce que je peux continuer à faire des investissements ? Je peux continuer à chercher ou est-ce qu’il faut que je fasse une pause ? » Ils m’ont dit : « Non, allez-y. Vos projets sont bons, il n’y a pas de souci. » Donc, j’ai à nouveau visité des biens et j’ai retrouvé un appartement très intéressant, et puis ça y est, on est en compromis dessus et le prêt est accordé.

Sébastien : D’accord. Donc, trois biens immobiliers : un immeuble, une maison à diviser et un T4.

William : C’est ça.

Sébastien : Voilà. Tout ça en étant à Pôle Emploi. Alors, tu as quand même une activité de chasseur immobilier ? Comment tu te qualifierais ?

William : Je suis un accompagnateur immobilier.

Sébastien : Accompagnateur immobilier.

William : Je fais de la chasse mais je ne fais pas que de la chasse en fait. Chasseur immobilier, ce serait peu restrictif, donc j’accompagne des clients depuis la recherche du bien, donc de chasseur jusqu’à la mise en location en fait, en passant par les travaux.

Sébastien : Donc, ce qui t’a permis… Alors, tu n’avais peut-être pas encore des bilans affichés à ta banque mais c’est les premiers résultats de ton activité qui leur ont montré qu’ils pouvaient avoir confiance en toi. Tu es dans le milieu immobilier, donc forcément tu n’achètes pas tout et n’importe quoi, une vraie réflexion, c’est ce que tu nous as expliqué au moment où tu allais voir les banques. Donc, c’est ce qui avait aussi mis en confiance la banque avec laquelle tu travailles maintenant.

William : Oui. Il y a ça, et il y a aussi… Alors, en fait, ma société, quand j’ai fait ce premier prêt pour l’immeuble, n’était pas encore créée. En fait, dans ma tête, je m’étais mis en stratégie de dire que la banque qui me prêterait pour m’investir, je lui donnerai mon compte pro. En fait, j’ai essayé de jouer avec le potentiel de ma future activité pour une vraie monnaie d’échange en quelque sorte. Et ça a fonctionné avec eux.

Sébastien : Ok, très bien. Et donc, toi, tu es sur Rouen, William, alors peut-être qu’il y a des gens qui vont nous regarder qui sont sur Rouen. Comment ça se passe si on veut réaliser un projet, si on veut se faire accompagner par toi ou est-ce qu’on te contacte ? Dis-nous tout.

William : Alors, on me contacte sur Facebook, je suis assez présent sur Facebook. J’ai un blog qui s’appelle l-immobilier-facile.com. Donc, on peut me contacter plus facilement sur Facebook sachant qu’il y a un peu de délai parce que Rouen est une ville assez intéressante et j’ai pas mal de demandes, mais je prends en considération toutes les demandes, il n’y a pas de souci, n’hésitez pas si vous voulez.

Sébastien : Voilà, donc ou bien des gens qui habitent Rouen, ou des gens qui habitent partout ailleurs mais qui souhaitent investir sur Rouen.

William : Il y a 0% de mes clients qui sont à Rouen. Mais clairement, les clients qui sont à Rouen ne viennent pas de moi. Je ne sais pas pourquoi c’est comme ça. Ils me demandent des conseils, mais après ils se débrouillent. C’est plutôt des clients parisiens, j’ai des marseillais. Enfin, j’ai vraiment plein d’endroits différents. C’est plutôt cool.

Sébastien : D’accord. Ok. Bah écoute, merci William.

Donc Immobilier Facile, contactez William si vous souhaitez investir sur Rouen et sa région. Puis surtout, ce que je voulais vous montrer dans cette vidéo, c’est qu’il est possible avec une société en cours de construction, voire même pas encore constituée, mais en étant à Pôle Emploi, d’investir dans l’immobilier.

Par contre, il ne faut pas faire n’importe quoi, il faut vraiment préparer les choses, choisir les bonnes affaires immobilières ou alors, faire en sorte de les créer parce que le prix affiché, ce n’est pas forcément le prix auquel acheter l’appartement, la maison ou l’immeuble. Faites correctement les choses, présentez bien votre dossier et surtout, ne vous arrêtez pas aux refus bancaires.

William : Ce n’est pas simple, ce n’est vraiment pas simple.

Sébastien : Ce n’est pas simple mais ce que j’ai toujours l’habitude de dire, c’est que je préfère galérer deux mois, trois mois pour aller chercher un bien immobilier parce que ce bien, une fois qu’on l’a, c’est de la rente « assurée » pendant 15, 20, 30 ans, le temps qu’on garde le bien, juste pour deux ou trois mois d’effort. Donc, je pense que des fois, ça vaut un petit peu le coup de transpirer un peu pour arriver à ce qu’on veut faire.

William : C’est que là, mon banquier est en région parisienne, il aurait été à Marseille ou à Nice ou à Cannes, il serait allé à Marseille, à Nice ou Cannes. Il ne faut pas se limiter à sa petite banque du coin, ce n’est vraiment pas du tout le… Il faut y aller quand même. Comme tu dis, il faut y aller. C’est rentable à vie, en fait.

Sébastien : Exactement. Donc, passez à l’action.

William : Yes, passez à l’action !

Sébastien : Merci William d’être passé par ici pour cette rapide interview.

Donc, si vous souhaitez en savoir plus sur l’immobilier, n’hésitez pas à aller voir William sur Immobilier Facile. Puis, n’hésitez pas non plus à vous abonner à cette chaîne, c’est totalement gratuit. Je publie régulièrement des vidéos dans lesquelles je vous explique comment fonctionnent l’immobilier et la location courte durée. Puis, je fais intervenir des experts de temps en temps qui viennent partager leur expertise, leur compétence, leur expérience.

Et si vous le souhaitez, vous pouvez également télécharger les deux e-books que j’ai rédigés : « Convaincre la banque, mode d’emploi » justement où je vous explique comment présenter correctement un dossier d’investissement locatif à la banque pour qu’elle vous finance et qu’elle soit convaincue par l’opportunité que vous lui amenez sur la table ; et puis, vous avez un second e-book : « Doubler son salaire avec la location courte durée » dans lequel je vous explique pourquoi grâce à la location courte durée qui est mon expertise immobilière, vous allez pouvoir vous créer une rente immédiatement sans attendre 20 ans la fin de votre crédit.

Alors, pour télécharger ces deux e-books, vous avez deux solutions : la première, c’est cliquer sur le « i » qui va apparaître en haut à droite de cette vidéo. Puis sinon, je vous mets également les liens dans la description juste en dessous de cette vidéo.

William, je te remercie d’être passé, encore une fois.

William : Merci de m’avoir accueilli, Sébastien. C’était un vrai plaisir.

On va aller boire un café. Et puis, on vous dit à très bientôt pour une nouvelle vidéo.

William : Salut tout le monde !

Sébastien : Ciao !

 


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7 commentaires

  1. Bravo pour ton parcours William! Tu accumules les opérations immobilière 🙂

    Est ce que tu peux nous donner le nom de la banque? Si j’ai un problème de financement pour mon prochain projet j’irai voir cette banque.

  2. Excellent Sébastien Excellent William
    Super sujet, super vidéo enrichissante comme toujours.

  3. Je connais cette banque ils demandent par contre un certain apport.
    Ils m’ont débouté direct avec un CDI car j’étais a 51% d’endettement même en société et je voulais mettre aucun apport.

    Il me demandaient 20 ou 30% sur un projet à 300 000 soit 60 à 90 000 €

  4. Alexandre Tripier on

    Excellente vidéo !
    j’ai eu cette situation et j’ai également réussi à emprunter en étant au chômage en cours de création d’activités.
    Pour l’info quelle est cette banque ?

    merci pour vos retours.

    • Sébastien on

      Merci pour ce retour Alexandre.
      Pour la banque, le mieux est de demander à William.

  5. Superbe vidéo Seb. Encore une fois, ça prouve bien qu’il ne faut pas partir défaitiste, avec des idées reçues. Il faut persévérer encore et encore. D’ailleurs, on dit souvent qu’un bon projet trouve toujours son financement.
    En tous cas, c’est super inspirant. Merci pour cette interview.

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